ADEO Informatique//Actualités//Actualités//CYBERSECURE : L’arnaque au faux support technique

CYBERSECURE : L’arnaque au faux support technique

Sécurité de vos données : Renforcez votre niveau de sécurité

Attention au coup de la panne !

La victime est contactée par SMS, e-mail, messagerie instantanée ou voit apparaître un message sur l’écran de son ordinateur, tablette ou smartphone : on lui signale un problème grave (panne, virus, licence, ou logiciel expiré).

On lui demande ensuite de rappeler un numéro de support technique d’apparence officielle, sous peine de perdre toutes ses données ou de ne plus pouvoir utiliser son matériel.

Parfois, l’équipement de la victime peut sembler complétement bloqué et même l’être réellement dans des cas plus rares. Une fois le contact établi, les cybercriminels se présentent comme des techniciens et prétendent réparer la machine de leur victime. Après voir mis en confiance la victime, les escrocs peuvent aller jusqu’à lui demander d’installer un logiciel sur sa machine de façon à en prendre le contrôle à distance.

Cette prestation de dépannage factice est généralement facturée entre 200 et 500 euros. Dans certains cas, lorsque la victime refuse de payer, les criminels n’hésitent pas à la menacer de détruire ses fichiers ou de divulguer les informations personnelles présentes sur sa machine.

Par crainte de voir ses données disparaître ou dilvulguées, la victime n’a pas d’autre choix, et n’hésite pas à verser la somme demandée par les ravisseurs.

Cas concret

Trois cybercriminels ont été interpellés dans le département du Rhône et placés en garde à vue le 29 janvier 2019 dans le cadre de ces fraudes massives aux réparations informatiques, a annoncé le parquet de Paris.
Présentés à un juge d’instruction, ils ont été mis en examen pour “escroquerie” et “blanchiment en bande organisée” ainsi qu’ “introduction frauduleuse de données dans un système de traitement automatisé de données” avant d’être placés sous contrôle judiciaire.

 

Le bilan à ce jour est de :

  • 8000 victimes
  • 1,9 Millions d’euros déjà saisis par la justice

 

cybermalveillance

cybermalveillance

Adeo Informatique